Le vendredi 14 octobre une représentation du comité directeur et des membres de la chambre a eu l’honneur de recevoir au siège de la chambre une délégation de la commission de la coopération au développement des parlementaires du Gouvernement espagnol, qui est en mission au Sénégal du 13 au 17 octobre.
La délégation, dirigée par les présidentes de ladite commission autant au Congrès des Députés qu’au Senat, a été constituée par une représentation de tous les groupes parlementaires et accompagnée par Mme Carmen Maragiños, directrice de la coopération avec l’Afrique et l’Asie à L’AECID.
La réunion a débuté par les mots de bienvenu à la délégation de l’Ambassadrice d’Espagne au Sénégal, Mme. Olga Cabarga, et du Président de la Chambre au Sénégal, M. Rafael Rodríguez. Elle a été modérée par le Vice-Président de la Chambre, M. José Emilio García, d’Iberia.
Du côté de la Chambre, ses représentants ont fait une petite présentation de leur secteur d’activité : M. Santiago de Mata, représentant de SEPHOS (secteur minier), M. Joaquín Garcia, de Jokoo (consultant en internationalisation qui a concentré son activité sur l’agriculture), M. Emeric Osmont, d’Indra (secteur des télécommunications) et M. Ricardo Santome, de Vieirasa (secteur de la pêche).
Le président de la Chambre a eu l’occasion de présenter le rôle que les entreprises espagnoles et les chambres de commerce à l’étranger peuvent jouer dans les projets de coopération au développement.
Au cours du discours, il a souligné, d’une part, les connaissances et la capacité d’analyser la réalité du pays des entreprises installées ici et, d’autre part, leur capacité de réponse immédiate. Tout cela, pour conclure que le partenariat entre ce qu’on appelle le troisième secteur et le secteur privé est la voie à suivre afin d’atteindre une plus grande efficacité et durabilité dans les projets de coopération qui sont entrepris.
Enfin, il a saisi cette occasion pour présenter à la Délégation le projet « Terre ferme», que la Chambre est en train de concevoir et qui vise à sensibiliser la population sénégalaise par rapport à la réalité de l’émigration irrégulière, d’une part, à travers une première phase d’accompagnement immédiat aux victimes et à leurs familles et une seconde phase, de formation et de réinsertion sur le marché du travail de ces jeunes désireux de se lancer en route vers l’Espagne, mettant leur vie en danger.