Le 28 mai dernier s’est tenu, au Théâtre National Daniel Sorano, l’événement de clôture de la deuxième édition du Programme Tierra Firme, en présence de représentants institutionnels, d’experts et de bénéficiaires du programme.
Pour rappel, Tierra Firme est un programme promu par le Gouvernement des Îles Canaries, en collaboration avec la CAMACOES Sénégal et avec le soutien de plusieurs partenaires institutionnels et techniques, visant à offrir aux jeunes Sénégalais des opportunités de formation professionnelle et d’insertion professionnelle, contribuant ainsi au développement durable et à la réduction de la migration irrégulière grâce à des alternatives viables et dignes.
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Parmi les autorités présentes figuraient l’ambassadrice d’Espagne au Sénégal, Mme Dolores Ríos Peset ; le conseiller du Travail, des Migrations et de la Sécurité sociale au Sénégal, M. Nestor Nongo ; le conseiller économique et commercial de l’ambassade d’Espagne au Sénégal, M. Daniel Jacobo ; le directeur général des Relations avec l’Afrique du Gouvernement des Îles Canaries, M. Luis Padilla ; le coordinateur général de la Coopération espagnole au Sénégal, M. Javier Vega ; le directeur général de l’Office National de la Formation Professionnelle (ONFP), M. Mouhamadou Lamine Bara Lô ; et Mme Concha Barceló, directrice de l’Instituto Cervantes de Dakar.
La journée a commencé par l’intervention de M. Rafael Rodríguez, ancien président de la Chambre de Commerce d’Espagne au Sénégal et directeur général de Captours, qui a rappelé les origines du programme et sa vision initiale : créer des opportunités durables pour la jeunesse sénégalaise. Il a été suivi par M. Joaquín Gerard, actuel vice-président de la Chambre, qui a souligné le rôle de l’institution dans la promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat au Sénégal.
Dans son discours, M. Luis Padilla a mis en avant le rôle stratégique du Gouvernement des Îles Canaries en Afrique de l’Ouest, ainsi que l’impact transformateur de projets comme Tierra Firme. De son côté, l’ambassadrice d’Espagne a réaffirmé le soutien du gouvernement espagnol aux initiatives promouvant le développement durable ainsi qu’une mobilité régulière et sécurisée.
Le directeur général de l’ONFP, M. Lô, quant à lui, a insisté sur l’importance de la formation technique et professionnelle dans l’insertion socio-professionnelle des jeunes. Par la suite, la secrétaire générale de la Chambre et coordinatrice du programme, Mme Paula Medina Agromayor, a présenté les résultats de cette deuxième édition, mettant en avant l’augmentation de l’employabilité des jeunes comme l’un des principaux acquis.
Au cours de la journée, un atelier sur l’insertion professionnelle a été animé par M. Serigne Ndame Abdourahmane Fall, représentant de l’ONFP, qui a analysé les principaux défis du marché du travail sénégalais. Son intervention a souligné la nécessité d’une formation professionnelle alignée sur les besoins réels du tissu productif national.
Le programme comprenait également un panel sur l’entrepreneuriat dirigé par une équipe du programme Orange Corners - une initiative de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas - axé sur la création d’entreprises dans des secteurs stratégiques et l’accès au financement et à des programmes d’accompagnement.
Une intervention essentielle a été celle de M. Mame Cheikh Mbaye, de l’ONG Carma, qui a abordé les risques de la migration irrégulière, mettant en garde contre ses graves conséquences personnelles, sociales et économiques. Il a insisté sur l’urgence de promouvoir des alternatives sûres et durables pour la mobilité des jeunes.
Enfin, M. Nestor Nongo a clôturé les interventions par une présentation des différentes opportunités de migration régulière et de mobilité professionnelle, mettant en avant les programmes de migration circulaire et de retour productif comme des modèles sûrs et bénéfiques pour la jeunesse.
La cérémonie s’est conclue par la remise de diplômes à plus de 200 jeunes Sénégalais ayant achevé avec succès un parcours de formation professionnelle incluant des stages en entreprise. Ces parcours répondent aux besoins concrets de secteurs clés du pays, tels que le tourisme, l’agriculture, la construction, les énergies renouvelables, le textile, l’électricité, la plomberie et le montage d’échafaudages.
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