Nom de l’entreprise :  Société SENENOVA  SUARL
Responsable au Sénégal : Mme Binta Ba
Contact :  +221 77 353 48 21  //  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Anée de création:  2017

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Dans quel secteur(s) d’activité opère votre entreprise?:   

Production et vente de poisson frais et surgelé.

Quelles sont les principales activités de SENENOVA et quel est son marché cible?

SENENOVA, une entreprise créée à partir du savoir et de l’expérience.

Le savoir et l’expérience ont été acquis après avoir consacré plus de trois décennies à la production et la vente de poisson surgelé et frais, provenant aussi bien de la pêche artisanale et surgelé à terre que des navires frigorifiques, dans des zones de pêche de l’Atlantique Central et Oriental, avec une forte présence au Sénégal et en Mauritanie.

Nous nous centrons sur la sélection des produits qui arrivent à nos installations, en exigeant toujours la meilleure qualité et fraîcheur des captures et en priorisant le contrôle le plus stricte dans toute la chaîne de production..

Nous élaborons et nous exportons toutes les variétés de poissons, de coquillages et de céphalopodes provenant de ces zones de pêches et nous nous sommes spécialisés dans le céphalopode, qui représente le 80% de notre production.

Nos produits ciblent les plus exigeants marchés européens et asiatiques.

Quelles sont les raisons qui vous one mené à choisir cette orientation de votre business en Afrique de l’Ouest et comment avez-vous réussi à le faire?

Nous sommes originaires de la ville de Vigo et nous sommes la troisième génération d’une famille consacrée au céphalopode.

Sénégal est une plateforme où il était nécessaire de s’installer pour compléter l’offre de produits que nous vendons.

D’autres armateurs importants de la même ville et avec une riche expérience sont également basés au Sénégal.

Est-ce que vous pourriez offrir trois indications de base pour gérer un business avec ces caractéristiques au Sénégal?

Contrôle de tout le processus, à partir de l’exigence aux pêcheurs artisanaux pour qu’il ne rajoute pas d’eau au produit une fois déchargé.

Contrôle et collaboration étroite avec les armateurs afin d’améliorer les processus de production, temps de congélation à bord, tri, etc.

Vendre toujours uniquement les produits de très haute qualité.

En nous tournant vers l’avenir, où est-ce que vous voyez votre entreprise dans dix et dans vingt ans ? Et vous ?

Nous envisageons des processus plus automatisés, en vendant notre produit directement aux supermarchés et aux grandes espaces commerciales et en nous adaptant aux nouveaux besoins du marché surtout en ce qui concerne la distribution.

Quant à moi, je me vois laisser la place aux nouvelles générations, mais en vivant toujours avec intensité la réalité de l’entreprise et en participant à la prise de décisions.

Comment pensez-vous que la Chambre pourrait aider de manière plus efficace les entrepreneurs, à part les services qu’elle met déjà en place ? 

La Chambre, qui a été créé par les entrepreneurs espagnols, doit essayer de relier encore plus les entreprises déjà existantes avec les nouvelles opportunités de business et les besoins qui surgissent. Elle devrait aussi devenir un forum pour les débats qui offre de la sécurité aux entreprises et aux investissements.

Est-ce qu’il y a quelque chose que vous auriez aimé savoir avant de créer votre entreprise au Sénégal et que vous souhaitez partager avec les lecteurs du bulletin ?

Nous, les entrepreneurs espagnols à l’étranger, avons souffert un historique manque d’appui de la part de nos Consulats et nos Ambassades.

À chaque fois que nous avions eu un problème nous nous retrouvions seuls et nous devions aller devant les tribunaux ordinaires (avec la certitude presque totale de perdre le temps, l’énergie et l’argent), au lieu d’exercer une certaine influence, tel comme le fait à présent pour les visas et autres, à l’image d’autres Ambassades, comme la française, qui le faisaient déjà.